Société Saint François de Sales
"Servons bien Dieu aujourd’hui, demain Dieu y pourvoira. Chaque jour doit porter son souci, car le Dieu qui règne aujourd’hui règnera demain."
Saint François de Sales

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Henri Chaumont


Henri Chaumont, né à Paris en 1838, prêtre de ce diocèse, séduit par les écrits de saint François de Sales, est convaincu que les laïcs sont aussi appelés � la sainteté quel que soit leur état de vie. En 1869, il rencontre Caroline Carré de Malberg, femme mariée et mère de famille, avec laquelle il fonde la Société des Filles de Saint François de Sales. Quelques années plus tard il crée la Société des Prêtres puis celle des Fils.

Prêtre en paroisse

Prêtre en 1864, à 25 ans, Henri Chaumont est d’abord vicaire à Saint Marcel, zone populaire parisienne, puis à Ste Clotilde, paroisse bourgeoise de Paris. Il a su passer d’un milieu à l’autre avec aisance. Gai, spontané, il a le contact facile et suscite l’entrain et la bonne humeur ! Son emploi du temps est chargé : visites, catéchisme, prédications, de longues heures au confessionnal, retraites, animation de groupes de jeunes filles et d’hommes qui veulent vivre plus intensément leur foi chrétienne, etc...

Rencontre avec Madame Carré de Malberg

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Henri Chaumont
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Caroline Carré de Malberg

Au milieu de toutes ces activités il rencontre à Sainte Clotilde où il est vicaire, une jeune femme, Caroline Carré de Malberg, dont le mari est officier à Paris. Elle vient de perdre un enfant. Elle cherche un accompagnement spirituel.

L’abbé Henri Chaumont qui a remarqué la qualité humaine et spirituelle de cette femme, va former peu à peu avec elle une association de laïques désireuses de poursuivre l’idéal de sanctification dans le monde et d’apostolat, avec saint François de Sales comme maître spirituel. "Il est, dit-il en parlant de saint François de Sales, plus que tout autre saint, l’homme capable aujourd’hui de faire comprendre, aimer et suivre le véritable Esprit de Notre Seigneur".

Fondation des Filles de Saint François de Sales

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Cette petite "Société", comme on disait à cette époque, deviendra la Société des Filles de Saint François de Sales. Elle accueille des femmes mariées, veuves, célibataires, de toutes conditions. Rappelons que nous sommes en 1872 et Henri Chaumont n’a que 33 ans ! Il s’agit "de suivre Jésus sur son chemin de perfection évangélique, vivant la fraternité et l’amitié des premières communautés chrétiennes permettant ainsi à la Bonne Nouvelle de s’étendre à travers le monde".

Fondation des Prêtres de Saint François de Sales

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Quatre ans plus tard Henri Chaumont met sur pied une association de prêtres diocésains qui, se mettant - comme les laïques - à l’école de saint François de Sales, "veulent se pénétrer pleinement de l’Esprit de Jésus afin de le communiquer aux âmes dans la direction spirituelle".

Fondation des Fils de Saint François de Sales

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En 1876 naîtra le groupe des hommes, les Fils de Saint François de Sales, à côté de celui des femmes et des prêtres, créé dans le même esprit et avec la même formation que les deux autres associations et toujours à partir de la spiritualité de saint François de Sales. Ce sont des hommes "de foi et de courage", de toutes conditions sociales, vivant dans le monde des valeurs évangéliques et apostoliques.

Le zèle apostolique de ce jeune prêtre en fait aussi un missionnaire : "il cherche tous les moyens pour que l’Évangile atteigne ceux qui ne l’ont jamais entendu et ceux qui l’ont oublié et rejeté".

Naissance de la Branche missionnaire

C’est ainsi qu’il forme parmi les Filles de Saint François de Sales des membres qui se préparent à devenir "Catéchistes missionnaires".

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Certaines resteront en pays chrétiens, d’autres partiront vers des pays lointains : l’Inde, la Chine, Madagascar, etc... En 1889, quatre premières Filles de Saint François de Sales, célibataires, partiront comme missionnaires en Inde, sous la responsabilité de celle qui deviendra Mère Marie Gertrude.

De plus en plus persuadé que seule une femme peut rejoindre facilement une autre femme, Henri Chaumont envoie ses catéchistes comme "une petite légion chargée d’aller là où le prêtre ne peut aller". Il leur propose l’amitié comme méthode apostolique, leur demandant de "se faire des amies dévouées" des femmes pour leur révéler leur dignité et le salut que leur offre Jésus "doux et humble de coeur". Ces catéchistes missionnaires sont aujourd’hui les Soeurs Salésiennes Missionnaires de Marie Immaculée (SMMI).

Dernières années

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La tombe de l’abbé Chaumont au cimetière Montparnasse à Paris

La croissance continue de sa famille spirituelle est, pour Henri Chaumont, à la fois une source de joie et de fatigues : il lui faut suivre et animer cette croissance. Après le décès de son père spirituel, Mgr de Ségur en 1881, celui de Caroline Carré de Malberg en 1891, celui de sa mère en 1895, très fatigué, il rejoint Celui qu’il a voulu aimer et servir le plus pleinement possible le 15 mai 1896.

Portfolio

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Henri Chaumont Caroline Carré de Malberg La tombe de l'abbé Chaumont au cimetière Montparnasse à Paris

Documents joints


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