Société Saint François de Sales
"Soyons ce que nous sommes et soyons le bien….
"
St Francois de Sales

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La Lettre N° 53 Septembre 2007

EDITORIAL « Chaque jour, je commence »

C’est le titre d’un livre écrit, il y a quelques années, par le Père A.M. Carré, o.p. Il rejoint les fréquentes invitations de François de Sales, comme celle-ci, dans une lettre à Jeanne de Chantal, le 1er ou 2 mars 1615 : « Les Saints nous ont avertis que tous les jours nous devons estimer de commencer notre avancement ou perfection…Il n’est jamais fait ; il faut toujours recommencer, et recommencer de bon cœur. » « Quand l’homme aura achevé », dit l’Ecriture (Sirac 18,7), »alors il commencera. » Ce que nous avons fait jusqu’à présent est bon, mais ce que nous allons commencer sera meilleur ; et quand nous l’aurons achevé, nous recommencerons une autre chose qui sera encore meilleure, et puis une autre, jusqu’à ce que nous sortions de ce monde pour commencer une autre vie qui n’aura point de fin, parce que rien de mieux ne nous pourra arriver. » Nous avons là un écho de l’Evangile, qui est toujours une nouvelle et une « bonne nouvelle ». La parole que nous lisons, entendons, méditons est toujours neuve : elle ne vieillit pas, elle ne passe pas. Cette parole elle-même nous renvoie à la Personne de Jésus, Parole incarnée. Jésus est la Bonne Nouvelle. Vivant, il est toujours nouveau ; il est « à l’origine et au terme de notre foi » et il est le Chemin. Avec lui nous recommençons chaque année scolaire et pastorale avec un cœur nouveau et un regard nouveau. Comme les enfants et les jeunes qui découvrent de nouveaux enseignants, de nouveaux camarades et de nouveaux programmes, soyons prêts à découvrir et à admirer, en commençant une nouvelle année salésienne

Père François Corrignan

Le Mot du responsable général

En France, l’année pastorale redémarre après les grandes vacances. Souvent les personnes changent dans nos paroisses au gré des mutations. Les uns partent, d’autres arrivent. Certaines paroisses organisent un dimanche d’accueil. Les nouveaux venus peuvent découvrir les groupes qui existent localement. C’est l’occasion de faire connaître notre Société des Fils de saint François de Sales. Faire connaître notre Société ne signifie pas que nous aurons tout de suite de nouveaux Fils. Une personne pourra commencer, s’apercevoir que notre spiritualité ne lui convient pas et abandonner. Au contraire, une autre, ayant noté l’information, nous rejoindra plus tard. La rentrée pastorale est une occasion. Il y en a d’autres : la semaine missionnaire mondiale en octobre, la fête de saint François de Sales en janvier, le mois de Marie, le mois du Sacré Cœur,sans oublier notre fête patronale : la Pentecôte. Saisir une occasion demande une préparation, quelquefois un an à l’avance. Je souhaite que chaque Fils de saint François de Sales, là où il est, avec ses moyens, saisisse une occasion pour nous faire connaître. Chacun peut compter sur mon aide, avec celle du Conseil général, pour réaliser son projet.

Le mot du trésorier

Je me permets de faire ce petit rappel concernant les cotisations annuelles. A ce jour, seulement un tiers des adhérents français s’est acquitté de sa cotisation pour l’année 2007. Pour le bon fonctionnement de notre Société, il est important que chaque membre verse sa cotisation annuelle. Cette cotisation est, pour le Fils de saint François de Sales, le signe de son appartenance et de son engagement dans la Société. Les cotisations sont nos seules ressources pour assurer notre développement, financer nos projets et aider les groupes au plan international. Au nom de tous nos confrères salésiens qui comptent et espèrent en nous, je vous dis un grand merci. Le montant conseillé de la cotisation est de 30 €, ou selon ses possibilités. Les chèques sont à libeller à l’ordre de la Société des Fils de saint François de Sales et à adresser à

André LANG

2, rue François COLI

54420 SAULXURES LES NANCY

Les nouvelles

• Notre secrétaire général, Joseph Mushyandi a terminé la traduction de l’Introduction à la vie dévote en kinyarwanda. Elle a été revue et corrigée par l’abbé Benoît Hagenimana, Prêtre de saint François de Sales.

• Luc Djogbenou est venu à Montpellier, comme tous les ans, dans le cadre des travaux de sa thèse sur la résistance des moustiques aux insecticides. Il a rencontré Philippe Bellin et Joseph Mushyandi, rue de Varenne. Il arrive à la fin de sa première année de formation.

• Rafael Foti, de La Plata en Argentine, a subi deux interventions chirurgicales à la suite d’une infection intestinale. Il est bien remis maintenant. Il pense visiter le groupe de Cordoba.

A l’écoute du Père Henri Chaumont.

Dès l’époque du Père Chaumont les voyages se développaient. Il donne des conseils à ce sujet dans son livre Du gouvernement d’une maison chrétienne. Ces conseils sont marqués par la pratique religieuse et les habitudes de son époque, par le milieu social auquel il s’adresse. Compte tenu de tout cela, nous pouvons en tirer quelques profits.

Les voyages, même de long cours, sont tellement entrés dans nos habitudes, qu’on ne passe plus une année sans en entreprendre quelques-uns. Loin de blâmer cet usage, nous le louons fort, pourvu qu’on en use chrétiennement et qu’on évite de donner raison, par la négligence des exercices de piété, au mot de l’imitation : « Ceux qui voyagent beaucoup se sanctifient peu »

II y a, dans les voyages, plusieurs dangers à éviter.

Le premier, auquel nous venons de faire allusion, est de ne savoir pas s’organiser de manière à remplir exactement ses exercices de piété. Sans doute, on ne pourrait se tracer pour le temps du voyage un règlement ordinaire de vie chrétienne, avec des heures et des exercices parfaitement déterminés ; tous les jours il faudrait le changer. Mais rien n’empêche qu’on prenne en partant quelques résolutions comme celles-ci : « Je ferai toujours dès mon réveil, si je voyage la nuit, ou avant mon départ, si je commence le voyage le matin, ma prière ; ma méditation se fera au premier moment libre quelque part que je sois » Et ainsi du reste. En faisant chaque exercice le plus tôt possible, on en manquera peu malgré les imprévus de la route. Il est évident que sans cette précaution, le plus grand nombre des devoirs de piété serait omis, et comme il n’est pas moins évident que la dissipation est beaucoup plus inévitable en voyage qu’ailleurs, il y aurait tout à craindre pour l’esprit chrétien, dont on ne doit jamais s’écarter, si l’on négligeait les exercices qui l’entretiennent. Le mieux approprié à la circonstance des voyages est l’emploi très fréquent des oraisons jaculatoires.

Beaucoup de personnes ont l’habitude aussi de saluer de cœur le Saint-Sacrement partout où elles aperçoivent une église dans le lointain : c’est une excellente pratique ; Notre-Seigneur tant oublié dans son tabernacle ne saurait être indifférent à ce salut du voyageur. A ce propos, nous rappellerons que lorsqu’on a le loisir de s’arrêter et de visiter les églises du pays qu’on traverse, il est de rigueur de faire une courte adoration au très-saint Sacrement avant d’étudier les beautés de style ou de peinture qu’elles renferment. On manque parfois à cette règle obligatoire, sous le spécieux prétexte qu’on visite dans une seule ville plusieurs églises, ou que l’on ne vient pas faire un acte de piété mais une étude. Rien de tout cela n’autorise un manque d’égards envers Jésus résidant dans chacune de ces églises.

Un autre défaut contre lequel on ne se tient pas non plus suffisamment en garde, est de parler presque à voix haute ou de rire dans l’église. Ce sans-gêne est de mauvaise éducation chrétienne ; il dénonce peu d’empire sur soi-même et nous ne saurions trop en éloigner les âmes solidement pieuses.

Le second danger des voyages se rapporte à l’observance du dimanche. L’obligation d’en respecter le repos et d’en pratiquer la digne sanctification atteint les voyageurs — surtout ceux qui voyagent pour leur agrément — comme tous les chrétiens. En ce qui concerne l’assistance à la sainte messe, on n’en est dispensé, pour soi ou pour sa famille, que si des motifs très-importants empêchent qu’on y assiste. Une maîtresse vraiment chrétienne saura tout ordonner de manière à ce que personne de sa famille ne se trouve dans la dure nécessité de la manquer. Il est très-rare, quand on voyage en pays catholique, de ne pouvoir remplir cette obligation. A suivre

NOS PROBATIONS

Cette année, elles porteront sur le Traité de l’Amour de Dieu Elles sont à demander au Centre salésien 57-59 rue Léon Frot 75011 Paris

Documents joints


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